Les trois soldats et la Vérité.

Un Roi appris, un jour, qu'un seigneur voisin avait ramené d'Inde un éléphant. Mais qu'était cet animal que nul ne connaissait en ce pays ? A quoi pouvait-il ressembler ? On parlait d'une puissance qu'on ne pouvait imaginer, on disait qu'il était immense ! Mais qu'en était-il vraiment ? Un Roi ne pouvait se fier à des bruit de couloir ! Il fallait qu'il sache car il ne pouvait accepter d'en connaître moins que son voisin et qui de plus n'était qu'un prince.

« je crois qu'il à la force de plus de dix chevaux réunis » lui dis son conseiller.

« Je ne me fierais pas à des croyances, je veux connaître la vérité » répondit le Roi.

Ainsi tu enverras trois de tes hommes les plus discret et les plus fiable afin qu'ils aillent voir cette nuit et qu'ils me ramène un rapport détaillé de ce qu'est cet animal.

Au cœur d'une nuit sans lune, les trois hommes déjoue la garde et franchisse le mur de rondins qui entourait la bête mystérieuse. Du haut de la palissade, le cœur battant, ils se lancèrent un dernier regard avant de sauter, ils allaient connaître La vérité et apporter la connaissance à leur royaume. Il y eut le bruit étouffés des trois sauts dans la poussière et un grand silence, un long silence. Sur le chemin du retour ils ne dirent mot. La vérité était en eux à présent, il n'était point besoin d'en parler. L'éléphant existait bel et bien et il était ici sur leurs terres, il l'avait touché de leurs mains. Un simple échange de regard faisait gonfler leurs cœurs de bonheur, ils se comprenait, chacun savait ce que les deux autres savaient, ce que les deux autres ressentaient à la simple pensée de cette immense découverte. Ils étaient devenus comme des frère liés par la connaissance.

Mais c'est lorsque le premier décrit l'éléphant au grand Roi que le lien se rompit :

• c'est comme un tronc d'arbre, un gros arbre rugueux, dit-il .

• Mais non, c'est une immense feuille de chou ! Affirma le second .

• Pas du tout s'écria le troisième, c'est comme un long tube creux !

Voilà aucun ne pouvait imaginer la grandeur de la découverte, aucun ne pouvait admettre qu'il n'en avait connu qu'une partie.

C'est le problème de la Vérité chacun peut en détenir une plus ou moins grosse partie mais personne ne peut la contenir toute.

Celui qui la touché aura bien du mal à accepter quelle dépasse les connaissance de son expérience et s'il manque de sagesse induira les autres en erreur par ses convictions limités.

En ce qui concerne Dieu, c'est ma conviction.